UN SIGNAL GPS APPARAÎT SUR UN TÉLÉPHONE… POURTANT ÉTEINT. ET IL POINTE VERS UN LIEU QUI N’A JAMAIS ÉTÉ FOUILLÉ. L’AFFAIRE JUBILARD BASCULE DANS UNE ZONE D’OMBRE : SIMPLE ERREUR TECHNIQUE — OU INDICE QUE QUELQU’UN CHERCHE À DISSIMULER ?

L’affaire Jubilard au bord d’un tournant majeur : un livre explosif révèle une vérité cachée qui pourrait bouleverser le procès en cours. Alors que le jugement de Cédric Jubilard débute cette semaine, une révélation inédite fait vaciller les certitudes autour de la disparition mystérieuse de Delphine Jubilard.

Delphine, infirmière de 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son mari Cédric est accusé du meurtre de la jeune femme, mais l’absence de corps et de preuves matérielles complique tragiquement l’enquête. Aujourd’hui, un livre coécrit par la journaliste Elina Rostan, Dominique Riset et Stéphane Simon apporte un éclairage inédit sur les données GPS et ouvre une nouvelle piste cruciale.

Une exclusive : des coordonnées GPS retrouvées sur le téléphone de Cédric Jubilard à 3h21 du matin, dans un bois inaccessible à 25 kilomètres de leur domicile, défient toute logique. Comment des données aussi précises peuvent-elles apparaître alors que le téléphone était éteint ? Ce mystère soulève un débat scientifique et fait trembler le procès prévu du 22 septembre.

Selon l’expertise présentée dans le livre et qui sera débattue à la barre le 25 septembre, les données GPS pourraient provenir d’un second téléphone, sans carte SIM, détenu en secret par Cédric. Ce téléphone, utilisé comme une boussole digitale, aurait servi à localiser un lieu précis dans la forêt pour y dissimuler un corps.

Cette thèse frappe fort : elle offrirait une explication technique au bizarre phénomène des données GPS émises à partir d’un appareil soi-disant éteint. Le procès s’annonce explosif avec ce nouvel élément qui pourrait faire basculer l’affaire, jusque-là reposant sur des témoignages fragiles et aucune preuve formelle.

Retour sur la nuit tragique : Delphine disparaît dans sa maison familiale où les tensions conjugales ont atteint un paroxysme. Le couple était en train de divorcer, miné par les addictions de Cédric, ses absences et la découverte par Delphine de son infidélité via des sites de rencontre.

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Le soir de la disparition, le mari éteint son téléphone à 22h08 – un geste inhabituel – et se dit réveillé à 3h45 par les pleurs de leur fille. Entre temps, le téléphone éteint paraît pourtant actif grâce à ce fameux second appareil, relançant toutes les hypothèses.

Une course contre la montre s’engage alors que le seul indice tangible retrouvé est une branche de lunettes cassée d’une violence rare, preuve d’une confrontation houleuse non expliquée. Le corps de Delphine reste introuvable, ajoutant un silence glaçant à cette enquête déjà opaque.

Témoignages à charge s’accumulent : le fils du couple raconte avoir entendu une dispute violente cette nuit-là, tandis que des voisines déclarent avoir perçu des cris de peur. Ces éléments dramatiques pèsent lourd, même si la défense s’appuie sur des doutes légitimes concernant la fiabilité des témoignages.

Par ailleurs, des « aveux » en prison, relayés par un codétenu proche puis par la petite amie de Cédric, ajoutent une couche de tension inédite. Ces confessions décrivent un étouffement méthodique, indiquant des gestes précis, sans que cela ne soit encore confirmé officiellement.

Mais c’est bien cette énigme autour des coordonnées GPS qui pourrait faire basculer la procédure judiciaire. Refus des fouilles dans le bois malgré la demande des avocats de la partie civile suscite une incompréhension et une colère face à ce qu’ils qualifient d’omission grave.

Un jour, tu verras, je passerai à la télé » : dans la tête de Cédric Jubillar - Le Parisien

La justice est confrontée à des choix lourds : ouvrir une fouille coûteuse et longue risquerait de retarder un procès déjà attendu et surveillé de près, tandis qu’ignorer ces preuves pourrait laisser filer le cœur du secret. Un combat d’experts va venir éclairer ces zones d’ombre.

Ce procès, l’un des plus médiatiques de ces dernières années, se déroule dans un climat électrique entre la parole fragile des témoins, les confessionnalités douteuses et ces nouvelles preuves technologiques. Chaque détail va être scruté à la loupe par un jury populaire.

L’affaire Jubilard symbolise la complexité croissante des enquêtes modernes où la technologie devient à la fois un allié et un casse-tête. Ce dossier soulève une question fondamentale : peut-il encore y avoir des crimes parfaits à l’ère du numérique ?

Alors que des centaines de féminicides continuent de marquer la société française, cette disparition interroge non seulement sur la responsabilité d’un homme, mais aussi sur les failles du système judiciaire à faire éclater la vérité dans des affaires sans corps.

DOSSIER. Disparition de Delphine Jubillar : une affaire sans corps ni aveux... et un procès attendu pour 2024 - ladepeche.fr

Le livre « L’affaire Jubilard, un crime parfait ? » pose cette pierre angulaire d’un débat essentiel, proposant au grand public une immersion totale dans cet univers judiciaire opaque, avec des révélations qui s’annoncent déterminantes pour la justice.

Ce 25 septembre, avec la venue d’un expert technique à la barre, la lumière pourrait être faite sur ce mystère GPS. La justice saura-t-elle en tirer les conséquences nécessaires pour enfin faire éclater la vérité et rendre justice à Delphine ?

Jusqu’à présent, ce sont des paroles qui convergent vers le même point d’interrogation. Mais le combat judiciaire n’est que la partie visible d’un drame familial tragique qui laisse deux enfants orphelins d’une mère dont le corps reste introuvable.

L’affaire Jubilard sera au cœur de toutes les attentions dans les semaines à venir. Un procès sous haute tension, un livre-choc et des secrets enfouis dans des bits de données téléphoniques. L’attente est insoutenable, la vérité suspendue à cette bataille technologique.

En attendant, le grand public retient son souffle. Peu d’affaires ont connu un tel mélange d’énigmes, de rebondissements scientifiques et d’émotions humaines. Le verdict à venir est plus qu’un jugement : c’est une quête ultime de justice dans un dossier hors norme.

La justice doit maintenant faire face à son propre défi : savoir interpréter les signaux invisibles et ne pas laisser un processus judiciaire se fermer alors qu’un nouvel élément de poids vient d’émerger. L’affaire Jubilard, ce n’est pas seulement un procès, c’est un combat pour la vérité.

Face à ces révélations, chaque acteur judiciaire est appelé à une rigueur sans faille. Car au-delà des doutes planent la mémoire d’une mère disparue et l’attente insoutenable de ses enfants, devenus les véritables victimes collatérales de cette tragédie.

Le monde judiciaire et médiatique retient son souffle : la vérité tant attendue sera-t-elle enfin dévoilée ? Ou ce mystère restera-t-il une énigme indéchiffrable à laquelle seules les données invisibles pourront répondre ? L’heure du procès et du jugement approche, cruciale et implacable.